Depuis 25 ans, l'Ecole Bleue forme ses étudiants aux métiers d'architecte d'intérieur, designer produit, designer graphique, scénographe. Pour cette première saison, aBcd propose de revenir sur l'histoire des mouvements les plus inspirants de l'art, du design et de l'architecture, en mettant l'accent sur le parcours de talents féminins, trop souvent restés dans l'ombre. Ce podcast narratif et immersif s'adresse aux étudiants,aux enseignants et à tout les amis de l'Ecole Bleue qui souhaitent en savoir plus sur l'art et la culture.
aBcd est diffusé le deuxième vendredi de chaque mois.
Pour ce dernier épisode de la saison 3 d'ABCD, nous avons rendez-vous avec une figure bien connue de l'École Bleue : Marion Blanquet, graphiste, directrice de création chez INTANGIBLES ASSETS DESIGN et enseignante en communication visuelle à l'École Bleue. Elle nous partage son parcours, sa vision du graphisme retail. Un témoignage inspirant et positif, pour terminer cette saison en beauté.
Aujourd'hui, c'est un épisode bilingue que nous vous proposons, avec Paul Groves, directeur créatif chez W Conran Design depuis plus de vingt-cinq ans.
Originaire de Londres, ce passionné de voyage et de sport préfère pratiquer le design graphique en collectif, en agence, où les idées fusent et les visions se confrontent. Dans cet épisode, il nous parle de brand design, nous explique comment on imagine une identité de marque et la responsabilité que cela implique aujourd'hui.
Références : www.wconrandesign.com
Aujourd'hui, rencontre avec Étienne Mineur, designer graphique entre deux mondes, le tangible et le numérique, qu'il met en relation au sein de Volumique, sa maison d'édition, studio d'invention, de conception et de développement de livres, de jeux et de jouets...
Toujours curieux des nouvelles technologies, Etienne s' intéresse aux Intelligences Artificielles depuis quelques années. Face à leur déploiement rapide et spectaculaire, il fait preuve d'un enthousiasme communicatif. Non, les IA ne signeront pas la fin des métiers créatifs... À condition de savoir les utiliser
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Ce nouvel épisode est consacré au parcours et au travail de Sylvia Tournerie, graphiste et motion designer. Des disques de la French Touch à l'art contemporain, jusqu'aux écrans de télévision - avec Arte - elle a construit sa carrière avec naturel et authenticité, en faisant coïncider ses passions et certaines de ses obsessions à sa pratique du design.
Crédits photo : Abdelwaheb Didi ©Penninghen
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Clips Bosco
Everybody on the dance floor:
À poil & poli :
Nous découvrons le parcours d'Amélie Lebleu, fondatrice du studio Lebleu, au sein duquel elle défend un design d'engagement et milite pour un espace public plus inclusif. Dans cet épisode, elle nous présente ses outils de prédilection : la typographie, le jeu, la couleur et nous fait découvrir des méthodes de travail innovantes, qui valorisent le collectif.
Photo : ©Léo Bufi
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On commence l'année 2024 avec un épisode à deux voix : celles d'Alexandre Dimos et Ghislain Triboulet, les deux associés aux commandes du studio deValence.
Depuis 2001, deValence défend un design graphique à la fois clair et sensible, sur des supports et dans des domaines variés, et a réalisé, selon l'historien Michel Wlassikoff « quelques-uns des plus beaux catalogues et livres d'artistes de ces dernières années ». Le livre est central dans l'histoire de ce studio, qui a créé en 2008 B42, sa maison d'édition associée.
Crédit photo : ©Akihito Yoshida
Dans ce nouvel épisode, nous échangeons avec Ruedi Baur. Ce grand nom du graphisme est particulièrement identifié dans le champ de la signalétique, avec des réalisations historiques comme l’identité visuelle du Centre Pompidou à Paris.
Cette étiquette se révèle finalement peu à propos pour ce designer, chercheur et enseignant qui, depuis ses débuts, envisage chaque projet sous le prisme de la transdisciplinarité.
Ruedi Baur partage avec nous son expérience et sa conception si personnelle du design, toujours en mouvement et tout en questionnement.
Dans cet épisode, nous nous intéressons à la typographie, appelée aussi "type design".
L'art de concevoir et de graver les caractères constitue la base du graphisme. Si tous les graphistes utilisent la typographie, les créateurs de caractères « forment une confrérie restreinte dans le monde » - pour reprendre une formule de l'historien Michel Wlassikoff, que l'on retrouvait dans l'épisode précédent. Parmi les membres de cette confrérie confidentielle, il y a Jean-Baptiste Levée, créateur de la fonderie numérique PRODUCTION TYPE, un nom incontournable de la typographie française contemporaine. Il a dessiné des caractères best-sellers, réinventé les formules des journaux Libération ou Trax Magazine... Certaines de ses créations ont intégré les collections permanentes de grands musées en France et à l'étranger. Il est membre de l'Association Typographique Internationale et a enseigné dans plusieurs écoles de design.
En 2024, PRODUCTION TYPE fêtera ses dix ans. À l'approche de cet anniversaire, nous sommes allés rencontrer Jean-Baptiste Levée. Il nous partage dans ce podcast quelques bribes de son parcours, sa conception de l'art de la lettre, sa philosophie du caractère.
Crédit photo : Julien Lelièvre
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Interviews et conférences de Jean-Baptiste Levée
Quel est le point commun entre une affiche de spectacle, un plan de métro et le logo d’une grande marque ? Tous relèvent - à leur manière - du champ du graphisme. Dans un monde plus que jamais surchargé d’images et d’informations, sur papier comme sur écran, il est crucial de réfléchir à ces modes de communication.
Le design graphique sera la thématique de cette saison 3 d’aBcd. Un vaste sujet que nous viendront décortiquer, épisode après épisode, avec ceux qui incarnent le métier dans toute sa pluralité : typographie, signalétique, publicité, art… Dans chaque volet de cette saison, les créateurs partageront leurs conceptions de cette discipline qui façonne notre regard sur le monde.
Pour démarrer sur de bonnes bases, nous avons rendez-vous dans ce premier épisode avec un des plus grands spécialistes du graphisme et de la typographie en France : Michel Wlassikoff, historien, enseignant, auteur - entre autres - de l’ouvrage de référence “Histoire du graphisme en France”. Ensemble, nous revenons sur des moments clés de l’histoire de cette discipline en constante mutation.
Une introduction, en somme, aux explorations prévues toute cette saison.
Ressources
Crédit photo : Jean-Luc Tonini
Pour clôturer cette saison d'aBcd consacrée à la scénographie, nous vous proposons un épisode spécial, immersif, au cœur d’un grand musée parisien, le musée du Quai-Branly. On y rencontre Steve Bourget, responsable des collections Amériques, commissaire d’exposition.
Dans ce reportage, il nous fait découvrir les collections du musée et les dessous de son métier. Une approche du musée différente de celles des scénographes rencontrés cette saison, mais tout aussi passionnée.
Ressources :
Colloques et conférences du musée du Quai-Branly quaibranly.fr/fr/
Pour ce huitième épisode de la saison, nous partons à la rencontre de Caroline Ginet. Après avoir mené des études d’arts plastiques puis d'architecture intérieure, Caroline est devenue scénographe pour le théâtre et l’opéra et collabore depuis avec de nombreux metteurs en scène en France et à l’étranger.
Dans cet épisode, Caroline Ginet partage avec enthousiasme et générosité des bribes de son parcours mais aussi sa vision de la transmission, elle qui enseigne la scénographie à l'École Bleue.
Site internet de Caroline : www.carolineginet.com/
Pour ce nouvel épisode, nous vous invitons à découvrir le travail d’Adrien Gardère. Designer de formation, c’est comme muséographe et scénographe qu’il a fait connaître son studio. Du musée d’Art islamique du Caire au musée de Cluny à Paris, en passant par le Louvre-Lens, son approche "globale et holistique" - telle qu’il la définit - a connu un succès international.
Adrien Gardère livre dans cet épisode les fondamentaux de sa pratique de la scénographie : ceux d’un traducteur qui tient son public en grande estime et qui valorise l’intuition autant que l’écoute.
Site internet de Adrien Gardère :
Pour ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Reza Azard, de Hervé Bouttet et de Daniel Mészáros, trois scénographes, trois associés, trois amis qui forment, depuis 2005, l'Atelier Projectiles et pour qui la pluridisciplinarité est reine.
En décloisonnant l'architecture, la scénographie, la muséographie ou le design, Projectiles se garantit une grande liberté de conception et définit sa démarche comme « authentique et poétique ».Dans cet épisode, Reza Azard nous raconte la très jolie histoire de leur atelier.
Quelques références
Pour ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre d'une figure majeure de l'architecture et de la scénographie en France : Adeline Rispal. Une juste suite au premier épisode de la saison, consacré à Carlo Scarpa, puisque c'est l'œuvre de Scarpa qui a donné à la scénographe l'envie d'explorer cette voie.
Se confronter au travail d'Adeline Rispal peut être intimidant, car il est synonyme de beaucoup de concepts, d'articles, de recherches. Il est, au départ, très cérébral, analytique.
En la rencontrant, on réalise qu'Adeline Rispal est aussi une intuitive, qui valorise le sensible, l'impalpable, le spirituel. Une chercheuse, profondément consciente de la fragilité de l'existence, qui se laisse surprendre par le monde qui l'entoure.
Une rencontre dont on sort avec la sensation d'avoir appris. Comme une ouverture d'esprit contagieuse.
Quelques références
adelinerispal.com
erudit.org
adelinerispal.com
Crédit photo : STUDIO FALOUR
Nous sommes très heureux de consacrer ce nouvel épisode d'aBcd au parcours et à l'œuvre de Richard Peduzzi, un des plus grands scénographes de théâtre et d'opéra, que l'on connaît avant tout pour sa collaboration avec le metteur en scène Patrice Chéreau.
Cet épisode fut élaboré en plusieurs étapes. D'abord la lecture des deux ouvrages de Richard Peduzzi, Là-bas, c'est dehors et Je l'ai déjà joué demain, respectivement publiés en 2014 et 2021.
Ensuite, la rencontre avec Richard Peduzzi dans son atelier, où nous sommes revenus sur sa carrière, sur sa conception du dessin, de la peinture, de la scénographie. Nous avons évoqué un peu plus en détail la scénographie des quatre opéras du Ring de Richard Wagner, présentés au festival de Bayreuth dans les années 1970. Il nous a parlé de ses étroites collaborations avec les metteurs en scène Patrice Chéreau et Luc Bondy.
Enfin, la mise en son de ce destin hors du commun qu'est celui de Richard Peduzzi, autodidacte devenu un architecte, designer et scénographe incontournable de la culture française.
Sources bibliographiques :
Là bas, c'est dehors, Richard Peduzzi, 2014, Actes Sud
Je l'ai déjà joué demain, Richard Peduzzi, 2021, Actes Sud
Crédit photo : D. R.
Nous poursuivons la saison dédiée à la scénographie avec un épisode consacré à Chantal Thomas.
Scénographe de théâtre et d'opéra Chantal Thomas a collaboré avec de nombreux metteurs en scène, et plus particulièrement avec Laurent Pelly, complice d'une vie créative aux côtés de qui elle a composé de nombreux décors.
Dans cet épisode, nous revenons sur son riche parcours de création. Elle nous parle de son enfance, de ses études, de sa découverte du monde du spectacle. De ce que représente pour elle le fait d'imaginer un décor. Des différences entre le théâtre et l'opéra.
Nous revenons un peu plus en détail sur sa scénographie pour l’opéra Le Roi Carotte de Jacques Offenbach, mis en scène par Laurent Pelly et présenté à l'Opéra National de Lyon en 2015, de nombreuses photos du spectacle sont disponibles sur Internet.
Dans ce nouvel épisode, nous allons à la rencontre de Nathalie Crinière, pionnière de la scénographie d’exposition.
Nathalie mène avec son équipe de multiples projets d’envergure, en France comme à l’étranger.
Nous avons eu la chance de la rencontrer dans les locaux de son agence du XIe arrondissement parisien. Elle nous a parlé de son parcours, de ses études aux Arts Décoratifs, de ses projets.
Dans cet épisode, Nathalie Crinière partage sa vision du métier de scénographe, ses moments de grâce et ses coups durs.
Tous les projets de Nathalie Crinière sont à retrouver sur le site de son agence : www.agencenc.fr/
Pour cette nouvelle saison d’aBcd, nous partons à la rencontre d’une discipline de l’ombre que la plupart d’entre nous expérimentent sans y prêter vraiment attention. La scénographie, qu’elle soit d’exposition temporaire ou permanente, qu’elle soit de théâtre ou de défilé de mode, sera notre thématique cette année 2022/23.
En construisant cette saison, collectivement, avec les équipes de l’École Bleue, un ouvrage est souvent revenu dans les discussions... Une référence dans l’étude de la scénographie. Un incontournable de la bibliographie de tout étudiant du domaine : le livre Carlo Scarpa. L’art d’exposer de Philippe Duboÿ, publié en 2015.Il nous a semblé alors pertinent de commencer par là. De dédier ce premier épisode à Carlo Scarpa, architecte italien du xxe siècle, qui a transformé les musées italiens, et à l’ouvrage que lui a consacré par Philippe Duboÿ, que nous avons eu la chance d'interviewer pour l'occasion.
Quelques références
Carlo Scarpa. L'art d'exposer, JRP/Ringier, Lectures Maison rouge, 2015.
Documentaire : Un'ora con Carlo Scarpa. Maurizio Cascavilla. Italy, 1971. 68'.
VOIR LE DOCUMENTAIRE
Pour clôturer cette saison consacrée aux talents féminins de l'architecture et du design, nous vous proposons un épisode un peu spécial. Un épisode qui nous tenait particulièrement à cœur puisqu'il met à l'honneur une artiste, sculptrice, designer : Odile Mir, mais aussi puisqu'il parle de transmission, alors que la petite-fille de Odile Mir, Léonie Alma Mason, elle même designer et architecte, vient de lancer une maison d'édition pour rééditer le mobilier créé par sa grand-mère dans les années 1960.
Pour réaliser cet épisode, nous avons discuté avec Léonie Alma Mason à Paris, dans son studio, et nous avons pu rencontrer Odile Mir, qui a aujourd'hui 95 ans, chez elle à Toulouse, au côté de son autre petite-fille Judith.
Cet épisode à plusieurs voix raconte quelques moments forts de la vie de Odile Mir, en se concentrant plus particulièrement sur les années où elle est devenue designer, le plus naturellement du monde...
Ressources :
lommeditions.com/
La monographie : lommeditions.com/products/odile-mir-oeuvres-i-design
C'est sans doute le couple le plus connu de l'histoire du design du xxe siècle. Charles et Ray Eames ont conçu tant de best-seller, mille fois copiés, que tout le monde est familier, consciemment ou pas, d'au moins une de leurs créations.
Pendant longtemps, leur génie fût attribué à Charles seul. En réalité, en 40 ans de carrière commune, les Eames ont pris toutes les décisions ensemble et la personnalité de Ray, peintre, amoureuse de la couleur, fût d'une importance cruciale. Charles disait d'ailleurs « Tout ce que je fais, Ray peut le faire en mieux »
Et tout ce qu'ils pouvaient faire, ça représente beaucoup...
Du design, de l'architecture, de la scénographie, du cinéma.
Toujours en s'amusant. Quelques références sur le sujet :
• Maryse Quinton, Charles Ray Eames, La Martinière, 2015
+ interview de l'autrice dans La Compagnie des Œuvres, de France Culture
• Gloria Koenig, Eames, Taschen, 2005
• Documentaire : Jason Cohn, Bill Jersey, Eames, the architect and the painter, 2011
Dans ce nouvel épisode d’aBcd, on s’intéresse à Gaetana, dite Gae, Aulenti, architecte et designer italienne iconique.
En 50 ans de carrière et plus de 700 projets internationaux, elle s'est affirmée comme une créatrice incontournable du XXe siècle.
Véritable théoricienne de l’architecture, elle a affirmé son style à contre-courant des principes modernistes qui régnaient alors en maîtres dans toute l’Europe. Elle s’est fait un nom à la force de son talent et de la finesse de ses analyses, en débutant dans le milieu machiste de l'architecture italienne des années 1950.
On retrace sa carrière, marquée par l’amour des musées, du théâtre, de la culture.
Dans cet épisode, on reçoit Mathilde, créatrice, avec son binôme Thomas, de Punktional, une page Instagram dédiée aux beaux objets design. Elle anime le podcast Story qui raconte, en quelques minutes, l’histoire d’un objet de designer. Pour nous, elle a retracé l'histoire de la lampe Pipistrello de Gae Aulenti.
Pour découvrir leur travail :
punktional.com
Instagram : @Punktional_
L'épisode sur la lampe Pipistrello : punktional.com/podcast/episode-8
Dans ce nouvel épisode de aBcd, le podcast de l’École Bleue, nous allons à la découverte du combat qui a guidé les vies professionnelles de Denise Fayolle et de Maïmé Arnodin pour rendre la mode, le graphisme et le design accessibles au plus grand nombre.
Faire du beau au prix du laid ou l’aventure du beau pour tous. Tel fut le combat de Denise Fayolle et de Maïmé Arnodin. Deux femmes bien différentes, réunies par leurs idées… Par leur volonté inébranlable de transformer la mode, le graphisme et le design, pour qu’ils deviennent accessibles au plus grand nombre.
Au Jardin des modes, chez Prisunic… Puis plus tard au sein de l’agence Mafia ou de Nomad, leurs sociétés communes, Maïmé Arnodin et Denise Fayolle ont profondément bousculé les codes.
Quelques références
Le beau pour tous, Sophie De Montvalon Chapdelai, Editions de l'Iconoclaste, 2009.
Reportage Prêt à porter 1969 : ina.fr
À voir : Exposition “Le Design pour Tous” jusqu’au 15 mai 2022 au Musée des Arts décoratifs de Paris
Dans ce nouvel épisode d'aBcd, on s'intéresse au parcours peu ordinaire d'Andrée Putman, cette femme bien née qui a construit son identité d'abord dans le rejet de son milieu d'origine.
Elle a commencé sa carrière en faisant connaître les autres : les noms oubliés du design des années 30 ; les talents, encore méconnus de la mode...
Icône des années 80, reine des mondaines, elle s'est affirmée comme créatrice à 53 ans, en autodidacte, puis s'est prêtée avec passion à tous types de projets de design et d'architecture intérieure. Certains l'appelaient la papesse du design. Il est vrai qu'elle imposait le respect, par son port altier, par sa silhouette reconnaissable entre mille.
D'une abbaye cistercienne aux nuits enfumées du Palace... Du conservatoire aux Champs Elysées - en passant par New York - qui était vraiment Andrée Putman ?
Quelques ressources :
Ouvrages
Le Style Putman, Stéphane Gerschel, Assouline, 2005
Andrée Putman, la diva du design, Sylvie Santini, Tailandier, 2020
Podcasts
Andrée Putman, A voix nue, France Culture (5 épisodes) franceculture.fr/emissions
Le trait - Episode 23 - Sylvie Santini raconte Andrée Putman letraitpodcast.paris
Ce fut une pionnière de l’architecture et du design du XXème siècle, et pourtant…
Eileen Gray n’a pas jouit de la même reconnaissance que sa contemporaine Charlotte Perriand, du moins, pas de son vivant. Peut-être était-elle trop en avance sur son temps…
Laqueuse, tisserande… Eileen Gray s’est d’abord exprimée dans les Arts Décoratifs, avant de se tourner vers l’architecture moderniste. Dans les deux cas, elle l’a fait avec beaucoup de talent, d’intuition et de sensibilité.
C’était une personnalité mystérieuse, libre et aventurière, avide d’expérimentations en tout genre. Dans ce nouvel épisode d’aBcd, on part sur ses traces, de son Irlande natale à la côte d’Azur où l’on peut admirer ses plus belles constructions.
Quelques ressources :
Article sur Eileen Gray, Le Corbusier et la maison E1027
espazium.ch/fr
Femmes architectes : Eileen Gray – Podcast La compagnie des auteurs par France Culture
Eileen Gray, une biographie, Peter Adam, Editions Adam Biro, 1989
“L’art est dans tout, l’art est dans la vie et s’exprime en toute occasion et en tout pays “. C’est ce que disait Charlotte Perriand, qui, elle aussi, était, indubitablement, dans la vie.
Épicurienne et audacieuse, la créatrice a toujours su exprimer qui elle était, quitte à forcer des portes, quitte à hausser le ton.
Architecte, designer, urbaniste, Charlotte Perriand demeure encore aujourd’hui dans l’ombre des hommes avec qui elle a collaboré, comme Le Corbusier ou Jean Prouvé.
C’est pourtant une figure de l’avant garde des années 30, une meneuse. Une créatrice incontournable du XXème siècle.
Sa passion pour la montagne, son obsession du vide, ses convictions sociales et ses voyages au Japon… Dans cet épisode, aBcd part à la découverte d’une femme au parcours exceptionnel, pionnère d’un nouvel art de vivre.
Quelques références sur le sujet :
Un “nouvel équilibre entre l’individuel et l’universel.” C’est ce que prône le mouvement De Stijl dès sa création.
De Stijl : Le Style, en hollandais. Un mouvement artistique pluriel, antérieur au Bauhaus et pourtant bien moins connu que ce dernier.
De Stijl voit le jour aux Pays-Bas en 1917. Son premier manifeste est édité l'année suivante. Le mouvement porte une vision utopique de l'art : celle d'un langage plastique universel, d'une harmonie intégrant tous les arts et brisant toute tendance individualiste. Le langage De Stijl répond à des codes bien précis : des couleurs primaires, des lignes aux tracés géométriques. Une plastique inspirée par le peintre Piet Mondrian et théorisée par le fondateur du mouvement, Theo Van Doesburg. Les voilà, les grands noms de De Stijl. Mais ils n'étaient pas seuls...
Dans les rangs des fidèles du mouvement, il y avait aussi des femmes. En minorité, mais elles existaient. Pourtant, leurs noms ne sont pas restés dans l’histoire. Leurs contributions et leurs parcours sont méconnus. A commencer par Nelly Van Moorsel, ou Nelly Van Doesburg, ou encore Pétro Van Doesburg ou Cupera. Tant de noms pour désigner une seule artiste, aux milles facettes. Une femme dans un monde d'homme, au destin exceptionnel. Mais aussi : Charmion Van Wiegand, Marlow Moss, Truus Shroder…
Dans cet épisode, aBcd vous emmène aux quatre coins du monde : de Utrecht à Meudon ; des Etats-Unis au Tibet en passant par l’Allemagne… Sur les traces du “Style” et des femmes qui l’ont nourri.
Quelques références sur le sujet :
En 1919, Walter Gropius présente le manifeste de l'école du Bauhaus par ces quelques mots.
Construire devient l’objectif commun à tous ceux qui participent à l'aventure utopique et créative, de cette nouvelle école qui ouvre à Weimar et qui marquera de manière indélébile l'histoire des arts appliqués, de l'architecture et du design.
De l'enseignement expressionniste de Weimar, en passant par le campus de Dessau pour finir par une dissolution à Berlin en 1933 par les nazis... L'histoire du Bauhaus est courte et pourtant tellement riche d'enseignements et de créations. Car le Bauhaus survit à sa fermeture. Ses talents fuient partout dans le monde. Leurs échos les plus marquants s'entendront à Tel Aviv, A Chicago ou à New York...
Le Bauhaus fût une école d'avant-garde, école de la modernité, en avance sur son temps...
Mais en matière d'égalité des sexes, pouvons-nous parler de progressisme ? Où sont les femmes du Bauhaus ? Quelle place occupaient-elle dans l'école ? Quelle place occupent-elles aujourd'hui dans nos mémoires ?
Le Bauhaus, progressiste ou misogyne ? Pour ce premier épisode d'aBcd, on se plonge dans une histoire pleine de contradictions : celles des femmes du Bauhaus
Quelques références sur le sujet :