Planète Bleue : Emeline en échange universitaire à Santiago du Chili

Accueillie à la FAU – Universidad de Chile, Emeline a immédiatement été frappée par la chaleur et la disponibilité de l’équipe pédagogique comme des étudiants chiliens.

« Les professeurs étaient très accessibles, que ce soit en visio, par mail ou en présentiel. Et les étudiants nous aidaient sans hésiter à nous repérer, à trouver le matériel ou les bons endroits pour travailler nos maquettes. »

L’intégration s’est faite tout naturellement, dans une atmosphère conviviale et bienveillante, propice à la découverte d’un autre rapport à l’enseignement du design et de l’architecture.

Au-delà du cadre universitaire, c’est la diversité spectaculaire des paysages chiliens qui a marqué Emeline : du désert de l’Atacama au nord — le plus aride du monde — jusqu’aux glaciers de Patagonie au sud, elle évoque des contrastes puissants et une beauté brute qu’elle n’avait jamais vue ailleurs.

Mais son séjour fut aussi l’occasion d’une prise de conscience plus historique et culturelle : « Ce qui m’a marquée, c’est l’histoire politique récente du Chili, avec les séquelles encore visibles de la dictature. On le ressent dans l’architecture, dans la ville, dans les récits des habitants. »

Une immersion qui ouvre les yeux, élargit le regard et stimule une nouvelle forme de curiosité.

Tout au long de l’échange, Emeline a pu compter sur le soutien actif de l’équipe pédagogique de l’École Bleue, restée en lien régulier avec les étudiants à l’étranger : « On avait un groupe WhatsApp dédié, on échangeait chaque semaine sur nos cours, notre quotidien ou nos découvertes. Et dès qu’on avait besoin, l’équipe répondait très rapidement. »

Une présence rassurante, qui permet de vivre l’expérience à fond tout en gardant un lien fort avec l’école.

Ce séjour a profondément nourri Emeline, à la fois en tant que designer et en tant que personne : « J’ai développé une vraie curiosité : j’observais plus, je posais plus de questions, je voulais comprendre ce que je ne connaissais pas. Et depuis que je suis rentrée, je continue à porter ce regard-là — même à Paris, que je pensais connaître. »

Elle souligne aussi l’apprentissage de l’autonomie, l’approfondissement de l’espagnol, et une meilleure connaissance de soi : autant de compétences précieuses qu’une immersion à l’étranger permet de renforcer.

Emeline en est la preuve : parfois, c’est à l’autre bout du monde qu’on apprend à mieux regarder… ce qui nous entoure ici.